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Un petit jour de repos à Dargaville puis nous repartons vers le nord, j’emporte trois tonnes de nourriture qui par miracle tiennent dans mes sacs.
Pas de difficultés avant d’atteindre le Trounson Kauri Parc. Les Kauris ce sont des arbres, ou plutôt des gardiens de la forêt tant ils sont imposants. Certains peuvent avoir jusqu’à 2000 ans et dépasser les dix mètres de circonférence.


Cette promenade au milieu de ces géants nous recharge et nous repartons avec leur force et leur tranquillité,  nous en aurons besoin car le profile de l’étape devient plus montagneux. Heureusement la Waipoua Forest n’est plus très loin.

Nous avons le choix entre camping à 15 $ ou cabane à 20 $, va pour la cabane. Nous patientons une petite heure pour que la gardienne des clefs apparaisse, nous découvrons alors une pièce d’environ 6 m2 avec les murs criblés de moustiques… Ça va pas le faire là!
Vous n’auriez pas quelque chose contre les moustiques? Elle vient voir et décide de nous octroyer une cabane top avec cuisine et sans moustiques pour le même prix.

à votre avis, c’est quoi les points noirs?

Ici aussi c’est le royaume Kauri, un petit footing pour me dégourdir les jambes (idée stupide, mes jambes on besoin de repos, mais ça me fait plaisir de courir au millieu de ces beaux arbres dans la boue)
Le lendemain on commence par une montée de 7km sous la pluie, puis nous nous arrêtons voir the father of the forest and the four sisters.


Le reste de l’étape est assez difficile,  je dois même pousser le vélo dans une montée. Cependant une vue superbe nous attend en haut, ainsi qu’un couple de Français que l’on avait croisé dans la forêt (dans un van aménagé bien sympa).
C’est joli par ici, ça sent l’été et il fait plus de 30 ºC. Le climat change assez vite, les paysages aussi d’ailleurs. Nous passons de la forêt humide des Kauris au dunes de sables de l’entrée du harbour, de la mangrove aux prairies et pâturages.
Nous sommes heureux de trouver refuge dans un camping en haut d’une colline et d’éviter la pluie qui arrive brusquement une dizaine de minutes après notre arrivée!

Le lendemain on prend le bac pour traverser le harbour et on s’arrêtent quelques kilomètres plus loin. Journée tranquille!

Votre boîte à lettres est cassée? Ne résiste pas à la pluie ou au vent? Ou vous voulez rendre jaloux vos voisins? Faites comme les Kiwis, installez un micro ondes à la place! (Et c’est loin d’être la seule!)

Puis direction Ahipara ou nous pensons rejoindre la 90 milles bitch pour aller jusqu’au nord, mais le sable avec des vélos chargés comme les notres… ba finallement c’est pas une si bonne idée! On repart donc vers la route principale qui au final est assez agréable, de beaux paysages (plus variés qu’une plage de 60 milles!) Mais un vent de face qui nous fait avancer à un rythme de marathonien (pas celui qui gagne, celui qui finit 10 000 eme peut être :)

Après deux jours d’efforts intenses contre le vent et 15 derniers kilomètres de gravel road bien hard, welcome to paradise!

Un camping du DOC (department of conservation, gérer par le gouv) idéalement situé entre la jungle et une sublime plage de sable fin sur des kilomètres nous acceuille, oui c’est le camping qui nous acceuille car il suffit de remplir une fiche, mettre des sous dans une pochette et le tout dans une boîte en métal et vous pouvez vous installer, de préférence sous un des superbes Pohutukawa (c’est un peu leur arbre de Noël).
Coin sympa pour un jour de repos, enfin semi-repos avec une bonne rando sous un soleil écrasant mais ça en valait la peine.

Mais c’est aussi le paradis des moustiques!

mmmmhh j’ai besoin du stratégie pour sortir de ma tente sans faire rentrer de moustiques…

Maintenant direction la côte nord est. À bientôt!